La première fois qu’elle est entrée au Y, Rose était une demandeuse d’asile qui venait de fuir l’Iran avec sa fille. « Je n’avais aucun repère, mais je me souvenais d’avoir vu le nom du YMCA alors que je travaillais sur ma thèse en kinésiologie. » Son instinct l’a poussée à venir y chercher un emploi, mais elle est plutôt repartie avec une occasion de bénévolat.
« J’étais déjà entraîneuse certifiée en Iran, mais le bénévolat m’a permis de faire mes preuves ici, de rencontrer des gens, et d’améliorer mon français et mon anglais. » Après quatre semaines, elle obtient un poste d’entraîneuse à temps partiel.
Aujourd’hui, Rose supervise une équipe de 100 personnes. Elle n’oubliera jamais que c’est au Y qu’elle a obtenu sa première chance pour une nouvelle vie. « Je reste au Y, car c’est ici qu’on a cru en moi. Ce sont des gens qui comprennent ma réalité. Je n’ai aucune famille ici, alors l’équilibre que le Y m’offre est essentiel pour moi et ma fille. Le Y, c’est plus que mon employeur, c’est un soutien autour de moi. Le Y m’a permis de me recréer une famille. »
« J’étais fière d’avoir mon premier emploi au Canada, dans un endroit où je me sentais bien, où je pouvais aider. »
- Rose, coordonnatrice de salle d’entraînement et de cours de groupe au Y